Village de Fagnon

Disparition de Philippe MARAGE

Avocat honoraire et ancien maire, Philippe Marage n’est plus

Le glas sinistre n’a pas cessé de retentir au clocher de l’église paroissiale durant ces quinze derniers jours pour égrener la trop longue litanie des Fagnonnais(es) disparus. Le dernier nom de cette funèbre liste est celui de Philippe Marage, ancien avocat et ancien maire, qui vient de succomber, dans sa soixante-quinzième année, à une maladie aussi cruelle qu’implacable, compliquée par l’actuel virus pandémique.

Né à Amiens en 1946, où son père Lucien exerçait les fonctions de juge, avant de devenir avoué plaidant puis avocat, le tout à Vouziers d’abord, à Charleville ensuite, Philippe Marage avait effectué sa scolarité primaire et secondaire à Reims puis dans les Alpes, avant de poursuivre son cursus universitaire à Paris.

Il avait prêté le serment d’avocat en 1972. Il était l’associé de Me Philippe Jumelin avec lequel il tenait cabinet au 34 avenue De-Gaulle, au chef-lieu. Il avait accédé au bâtonnat dans les années 1990, puis à l’honorariat lors de son départ à la retraite en 2006.

Marié à Pascale Baudoin, Philippe Marage était le père de deux garçons : Nicolas, prématurément disparu en 2010 à l’âge de 40 ans, et Baptiste. Il avait trois petits-enfants : Mathéo, 13 ans, Éva, 10 ans, et Tom, 5 ans.

Il a occupé le fauteuil de maire de la commune de Fagnon de 2001 à 2008. C’est sous son « septennat » que le village s’est doté de deux éléments structurants : l’aire de jeu ainsi que le foyer associatif dédié à Pol Lambert, ancien directeur-formateur de l’école primaire.

Ses amis proches garderont de lui le souvenir d’un homme à la fois mélomane et anticonformiste, et celui d’un personnage bourru au grand cœur.

Ses obsèques ont été célébrées le mardi 12 janvier à 15 heures en l’église de Fagnon dans le respect des prescriptions sanitaires en vigueur, avant son inhumation au cimetière communal. Golfeur émérite, il repose désormais face au coteau des Sept-Fontaines qu’il arpentait assidûment lors des belles années de celui-ci.

 

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Gérard Guillin

Gérard Guillin

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